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Article: Portrait Sara Reynaud, CEO & Fondatrice de My Moojo

Portrait Sara Reynaud, CEO & Fondatrice de My Moojo

Portrait Sara Reynaud, CEO & Fondatrice de My Moojo

Chez Colette Lab, on est passionnés par l’éducation et les startups. Alors, on ne pouvait pas ne pas être bluffés par My Moojo, une plateforme collaborative qui révolutionne la conception des formations ! Sa géniale fondatrice Sara Reynaud nous parle avec passion de son projet, nous raconte son parcours marqué par une terrible épreuve personnelle et ses projets ! Une entrepreneure vraiment inspirante dont vous allez entendre parler !

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  1. Peux-tu nous raconter ton enfance ? 

J’ai grandi en Charente. Dernière d’une fratrie, j’étais une enfant plutôt rêveuse. Nous avons eu une éducation assez libre sans trop de cadre. Ma mère était très engagée pour les autres et principalement pour la cause des femmes. Mon père était médecin de campagne. J’ai grandi dans un environnement assez simple, peu matérialiste et très libre. 

 

  1. Comment as-tu choisi tes études (Université de Poitiers, Conservatoire National des Arts et Métiers) ? 

J’étais une étudiante sans ambitions réelles. Je voulais devenir archéologue, alors j’ai suivi des études d’Histoire de l’Art et d’Anthropologie Politique. J’ai vraiment adoré. Il y avait beaucoup de littérature allemande dans mes études, je suis donc naturellement partie à Berlin dans le cadre d’un Erasmus. 

Je me suis rendu compte que la valorisation du patrimoine était ce qui me convenait contrairement à l’archéologie qui me contraignait à me spécialiser sur une période précise de l’Histoire. 

Je suis donc partie à Marseille puis Arles pour faire mon master de valorisation des patrimoines bâtis anciens. 

Après ça j’ai vécu en Espagne pendant un an pour apprendre la langue. Le retour en France n’a pas été évident car j’ai adoré la vie là-bas. À mon retour, j’étais perdue et après réflexion je me suis réorientée vers un master spécialisé au conservatoire des arts et métiers. J’ai obtenu une bourse et je me suis spécialisée dans la gamification afin de valoriser un parcours de visite dans un musée ou encore sur un territoire avec le jeu. Je me suis littéralement passionnée par le sujet.

 

  1. Quel a été ton parcours professionnel avant la création de My Moojo ?

Lors de mon master spécialisé, j’ai créé un blog, j'interviewais des spécialistes de la gamification et j’organisais des conférences notamment à un incubateur touristique, le Welcome City Lab. J’ai eu mes premiers contrats de freelance comme ça, puis j’ai eu un CDD et ensuite un CDI chez Urbangaming. J’ai vraiment créé mon job, j’étais chef de projet game designer. Je concevais des jeux sur tablette et j’ai notamment créé le premier escape game digital en France.

Puis je suis devenue maman d’un petit garçon, Lucien. A ses 4 mois, nous avons réalisé qu'il était gravement malade, il était atteint de l'amyotrophie spinale de type 1, qui ne lui laissait aucune chance de survivre. Avec mon conjoint, on a donc pris la décision de vivre ce qui nous restait à vivre ensemble, alors on est parti 1 mois dans les cyclades, en Grèce. 

A notre retour, j’avais trouvé un nouveau poste chez Kumulus, mais dès mon premier jour Lucien a été hospitalisé d’urgence, et il nous a quitté dès le lendemain. Nous avons vécu l’impossible. Je me demande encore comment on a réussi à survivre. Mon nouveau travail m’a aidé à surmonter le deuil, tout était nouveau, l’équipe, les projets, j’ai donc pu m’accrocher à quelque chose et j’ai adoré.  

Cependant après 3 ans chez Kumullus, j’ai souhaité partir. Entretemps, j’ai eu une petite fille et j’avais envie d’être libre. Libre de mettre en œuvre mes idées, libre de travailler sur plusieurs modalités pédagogiques, libre d’inventer des nouveaux formats et de manière de concevoir la formation, libre d’être une mère! Libre quoi !

Après un an de flottement, My Moojo est né. Une révélation car je pouvais enfin mettre en place toutes mes idées et les tester en temps réel. Je suis très fière de mon équipe et de ce que nous avons accompli en un an seulement en pleine crise sanitaire. C’est un rêve qui devient réalité.

 

  1. Quest-ce que My Moojo ?

Chez My Moojo, nous aidons les porteurs de projets learning à lancer des formations à impacts (mémorables, durables et responsables).

On a conçu une plateforme participative pour lancer un projet de formation avec des contributeurs grâce à un système de collectes de ressources pédagogiques et financières (préventes). De cette manière, on valide le besoin (sens) pour assurer une production de qualité (style) des contenus de la formation.

On est parti du constat que le modèle actuel pour concevoir une formation ne s'intègre pas dans une démarche à long terme pour nos organisations. On crée du contenu en masse sans se soucier de leur impact sur les apprenants et dans notre écosystème numérique. Pourtant, la formation est indispensable pour transformer nos organisations et pour contribuer, à sa manière, à changer le monde.

My Moojo a également un studio de production pour les porteurs de projets à concrétiser leur formation. Ce studio accompagne également les grands comptes dans la digitalisation de leur formation. Ainsi le travail que l’on réalise avec ces comptes, nous permet d’accompagner les plus petits porteurs de projet dans la réalisation de leur formation.


Puis à la rentrée, on lance un Bootcamp sur “Lancer sa formation en ligne” pour aider les porteurs de projets à accélérer le lancement et le création de leur formation.  Ainsi sur 5 jours en live, on propose un accompagnement pour lancer son projet en 4 étapes : thinking learning, design learning, digital learning et marketing learning.

 

  1. Comment My Moojo se fait connaître ?

My Moojo fonctionne grâce au bouche-à-oreille. On commence un peu à activer la communication sur les réseaux. LinkedIn est le réseau où nous sommes le plus actifs. La rentrée va annoncer de nouveaux changements.

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  1. Quelles sont les valeurs de My Moojo ? 

L’empathie est au cœur de notre démarche.

Quand on crée un projet de formation collectivement, il est nécessaire de s’ouvrir à l’autre et de penser à l'apprenant : se mettre à sa place ! Il faut en amont se faire confiance, avec l'équipe interne, les prestataires mais aussi faire confiance à l'apprenant et en sa capacité d'apprendre.

Le collectif doit être au service de la formation

Co-créer et réussir ensemble renforcent les liens, accélère les idées et facilite l'innovation. Être My Moojo, c’est être résolument optimiste et tourné vers l'autre. Ces projets collectifs de formation libèrent notre créativité et créent un impact positif sur la qualité d'apprentissage de nos organisations.

Moins mais mieux ! 

Pour une consommation raisonnable et raisonnée de la formation numérique. Créer des dispositifs qui ont du sens c'est bien, le faire dans démarche éco-responsable c'est mieux. Chez My Moojo, on attache une importance quant à la qualité de la formation plus qu'à la quantité des contenus à créer.

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  1. Quest-ce qui rend une pédagogie bonne ?

Une bonne pédagogie à distance peut prendre plusieurs formes.

Il faut déjà bien comprendre l’apprenant, se mettre à sa place. Il faut que le contenu que je lui propose soit interactif, digeste et réponde à un réel besoin.

Une bonne pédagogie, c’est aussi celle qui vous ressemble, qui incarne vos valeurs et votre vision. Si on se force, alors c’est raté !

 

  1. Penses-tu que le digital learning est le futur de lenseignement ?

Oui et non, à mes yeux c’est le présent et le passé. Depuis qu’Internet existe on fait plus ou moins du digital learning. Le digital a depuis longtemps sa part dans l’apprentissage. 

Pour moi c’est une façon de se former. Le moyen n’est pas si important finalement, c’est plutôt la raison d’être et l’objectif de la formation qu’il faut bien travailler avant de se préoccuper des outils.

 

  1. Si tu pouvais inviter 3 personnes à un dîner, quelles seraient-elles ?
  • Martin Luther King qui est un génie dans son leadership avec beaucoup de force et courage.
  • Fréhel, une ancienne chanteuse et également une femme extraordinaire ayant une vision moderne de son époque. 
  • Jim Carrey qui est un personnage assez extraordinaire dans sa manière d’interpréter et de jouer autant de personnages.

 

  1. Quel est le roman (ou le film) qui t’a le plus marqué et pourquoi ? 

 « En attendant Bojangles » d'Olivier Bourdeaut. À travers ce livre j’avais l’impression de voir ma famille. Elle raconte l’histoire d’amour d’un fils pour sa mère. Il y a de la modernité dans l’écriture, dans la manière de voir et de parler de ses parents. C’est un livre magnifique, original et très touchant. Il m’a beaucoup marqué.

 

  1. Quel est le morceau que tu écoutes en boucle en ce moment ?

En ce moment j’écoute en boucle « Makeba » de Jain. C’est une jeune femme mature et humble. J’adore sa voix et son univers graphique.

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  1. Quel est le plus beau voyage que tu as réalisé ? Pourquoi ? 

Le plus beau voyage que j’ai réalisé est en Grèce avec Lucien mon fils et son père. C’était une bulle d’un mois d’amour. C’est un voyage que je pourrais raconter en détail. Ça a été un hymne à l’amour et à la vie. Il nous a sauvé la vie, quand Lucien nous a quittés car on a pu profiter de lui et de nous trois le temps d’un merveilleux voyage !

 

  1. Quel est le meilleur conseil que l'on t’ait jamais donné ? 

Suis ton intuition, on ne peut pas plaire à tout le monde.

 

  1. Comment progresses-tu ? 

En testant avec les autres, je n’ai pas peur de me prendre des baffes. Être confronté à l’autre est la meilleure manière de progresser. 

 

  1. Quelle est ton addiction ? 

Le café du matin je dirai, mais en soi je n’ai pas vraiment d’addiction. Je m’interdis d’être addict. Ma mère m’a toujours dit “sois toujours indépendante”, donc je ne souhaite avoir aucune dépendance à quoi et qui que ce soit. (rire)

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  1. As-tu une citation ou un proverbe qui te vient souvent à lesprit ? 

« Seul on va vite, ensemble on va loin ».

 

  1. Que penses-tu des compléments alimentaires ? En prends-tu personnellement ? 

Après mes grossesses j’ai pris du magnésium et de la levure de bière. Quand on est entrepreneuse, il ne faut pas négliger sa santé et les compléments alimentaires sont un plus même s'il ne faut pas oublier que le cadre de vie doit être équilibré et ainsi, les compléments alimentaires peuvent y contribuer à des moments clefs.

 

  1. Que penses-tu de Colette Lab ? As-tu un conseil à nous prodiguer ?

Votre Instagram et votre site sont super, c’est simple et la direction artistique est agréable à regarder. C’est génial de donner la parole aux femmes. De nos jours les médias montrent seulement des grandes femmes d’affaires, qui ont fait des grandes études. Ça casse les clichés de donner la parole à toutes les femmes.

Il faudrait aller au-delà des produits, expliquer que le complément alimentaire n’est pas LA solution miracle mais une contribution à un cadre vie équilibré et une alimentation saine.

 

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