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Article: Interview de Coline Burland, co-fondatrice d’Omie & Cie

Interview de Coline Burland, co-fondatrice d’Omie & Cie
Portraits de Femmes

Interview de Coline Burland, co-fondatrice d’Omie & Cie

C’est en écoutant le podcast de Matt Stefani Génération Do It Yourself que nous avons découvert le parcours édifiant de Coline Burland, la cofondatrice de la marque engagée Omie & Cie, un service de livraison de produits d’épicerie durables. Pour révolutionner le secteur de l’agroalimentaire, personne n’était mieux placé que Coline, une entrepreneure vraiment inspirante qui a fait ses armes chez Carrefour, Casino et Franprix ! Au cours d’une discussion passionnante, Coline nous a parlé de son parcours de la Chine à la France, des limites de la grande distribution et des valeurs qui sous-tendent le projet Omie. Suite à cet entretien, nous avons passé notre première commande chez Omie et l’expérience est fantastique de bout en bout. Si vous voulez tester il y a un code pour bénéficier d’une réduction au milieu de l’entretien !

A LIRE AUSSI : Interview d'Aliénor de Sentenac, Responsable Communication à l’association LAZARE

 

  1. Peux-tu nous raconter ton enfance ?

J’ai eu une enfance particulière car j’ai vécu de 2 à 15 ans en Chine, à 50 km au sud de Shenzhen. Ma mère était traductrice et mon père ingénieur dans le nucléaire. On avait reconstruit une sorte de village gaulois au milieu de la Chine avec quelques centaines de familles qui travaillaient pour Framatome (ex-Orano) et EDF. J’ai eu la chance de vivre dans un pays très éloigné culturellement du nôtre, ça nous a donné beaucoup d’ouverture d’esprit. A l’époque, il n’y avait pas de produits laitiers en Chine, le pays était très différent d’aujourd’hui. J’ai pu voyager (Birmanie, Thaïlande) et aussi de développer mon goût (au sens culinaire du terme).

 

  1. Comment as-tu choisi tes études (Essec) ?

Rentrée en France pour le lycée, j’ai naturellement choisi de poursuivre en prépa car j’avais des bonnes notes et mes parents m’ont toujours poussée. J’ai fait ma prépa à Lyon dont je garde un très bon souvenir et j’ai intégré l’Essec, que j’ai fait en apprentissage chez Coca-Cola.

 

  1. Quel a été ton parcours professionnel avant la fondation d’Omie ?

 J’ai travaillé dans la grande distribution, d’abord chez Carrefour où j’ai géré un hypermarché. C’était une expérience stimulante, l’hypermarché se composait d’une équipe de 420 personnes et générait 150 millions d’euros de CA à piloter. C’est arrivé au moment du scandale des lasagnes au cheval, j’ai pu tout de suite toucher du doigt les problématiques de qualité, de sélection de produits et de traçabilité. Je me suis rendu compte que le problème venait du siège, les équipes de « category management » qui sont chargées de sélectionner les produits qui se retrouvent ensuite en rayons. Ensuite je suis partie au Brésil pour le groupe Casino et je me suis mise au portugais ! Il faut savoir qu’au Brésil, ils sont vraiment en retard sur les normes de protection du consommateur, il y a énormément de produits ultra-transformés et bien sûr ça a un impact sur la santé (obésité, maladies chroniques). Là-bas j’ai eu l’idée de concevoir un score sur le caractère ultra-transformé des produits, une sorte de KPI sur la qualité. J’ai ensuite rencontré Cécile Guillou, la DG de Franprix qui m’a proposé de prendre la direction de l’offre. Ils étaient dans la démarche d’évoluer d’un rôle de distributeur à un rôle de sélectionneur et d’inclure une démarche de responsabilité dans leur offre produits. Malheureusement c’est un processus très long car il y a toujours in fine une dimension prix et une tension avec les contraintes commerciales. C’est alors que j’ai décidé de partir pour évoluer vers d’autres horizons ! 

  1. Quelle est la genèse d’Omie ?

Omie & Cie est née de ma rencontre avec mes 3 cofondateurs : Christian Jorge, co-fondateur de Vestiaire Collective, Benoit Del Basso, ingénieur et ancien directeur technique de My Little Paris, Joséphine Bournonville, co-fondatrice de l’éco-syndicat Printemps Ecologique.

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  1. Que propose Omie ?

Omie propose un service de livraison de produits d’épicerie durables. Nous avons développé une gamme composée de plus de 140 produits alimentaires de base (par exemple : sauce tomate, huile d’olive, chocolat, cookies, riz...) entièrement conçus en circuit-court en privilégiant le « made in France ». La commercialisation de nos produits permet de rémunérer plus équitablement les producteurs en supprimant tous les intermédiaires inutiles qui minimisent habituellement leurs revenus dans le circuit de la grande distribution. Nous travaillons avec près de 70 producteurs et transformateurs engagés qui nous accompagnent dans l’élaboration de nos produits dans le respect des hommes et de l’environnement. Notre rôle c’est réconcilier le temps long de l’agriculture avec l’immédiateté de la consommation, avec cinq principes directeurs :

  • un approvisionnement au plus proche de leur lieu de transformation
  • traçabilité et transparence
  • une juste rémunération des producteurs et des fabricants
  • accompagner la transition bio-agroécologique
  • des prix accessibles à tous

  1. Quelle est ta plus grande fierté d’entrepreneure ?

Ma plus grande fierté c’est d’avoir réuni une équipe de 16 personnes qui partagent les mêmes valeurs et qui sont mobilisées autour de la même mission durable et juste. 

A LIRE AUSSI : Interview Ariane Mathurin, entrepreneure.

  1. Si tu pouvais inviter 3 personnes à un dîner, quelles seraient-elles ? 

- Marie Ekeland car j’admire le fait qu’elle soit rester elle même dans ce monde très masculin des fond VC

- Christine Lagarde, pour les mêmes raisons, mais ici dans le monde des cabinets d’avocats et des organisations internationales. Je suis aussi très alignée avec elle sur le fait qu’il faut une discrimination positive active envers les femmes pour apporter une solution au problème d’inégalité Homme-Femme

- Julien Denormandie pour discuter avec lui de comment on permet d’accélérer notre transition vers une alimentation durable, sans parti pris majeur de la part du gouvernement le changement sera long et nous allons continuer à perdre des acteurs majeurs de l’alimentation sur notre territoire!

 

  1. Comment partages-tu ton temps aujourd’hui ?

 Cela dépend des jours. En moyenne ¼ du temps est consacré aux dégustations, recherche de nouveaux produits, goûts et textures, ¼ au temps passé chez nos producteurs et fabricants, ¼ aux projets transversaux (packagings etc.) et ¼ à la communication. Par exemple, nous venons de réaliser un vidéo avec BRUT sur l’utilisation des algues comme intrant, à voir ici.

 

  1. Quel est le roman (ou le film) qui t’a le plus marqué et pourquoi ?

Le roman c’est Samedi de Ian McEwan qui roman retrace la journée d’un neurochirurgien londonien de 48 ans. Le récit se situe dans un quartier central de Londres, le samedi 15 février 2003, dans le contexte d’une énorme manifestation contre la guerre d’Irak. C’est un récit très émotionnel qui m’a emporté !

 Le film c’est A cœur battant de Keren Ben Rafael (Vierges) qui raconte l’évolution de la relation à distance, par écrans interposés, entre Julie (Judith Chemla), qui vit à Paris, et Yuval (Arieh Worthalter) coincé en Israël pour des histoires de papiers.

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  1. Quel est le rêve qui te reste à réaliser ?

Devenir l’alpiniste que j’ai envie d’être et emmener les gens que j’aime en montagne.

 

  1. Quel est le plus beau voyage que tu aies réalisé ? Pourquoi ?

Au Tibet quand j’avais 18 ans. J’ai adoré le peuple tibétain, son rapport à la nature et à la spiritualité.

 

  1. Quel est le meilleur conseil que l’on t’ait jamais donné ?

Mes parents m’ont dit : « on peut réaliser tous ses rêves, il n’y a pas de limites ».

 

  1. Quelle est ton addiction ?

Le sport ! Je me lève chaque matin tôt pour en faire, c’est une hygiène de vie !

 

  1. As-tu une citation ou un proverbe qui te vient souvent à l’esprit ?

« Si vous vous posez la question de le dire, dites-le ».

 

  1. Que penses-tu des compléments alimentaires ? En prends-tu personnellement ?

J’en prends de manière intermittente, de la vitamine C et de la B12.

 

  1. Que penses-tu de Colette Lab ? As-tu un conseil nous prodiguer ?

Je ne connais pas bien, j’aime bien votre blog !

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