Interview de Mélissa Sekkal, journaliste.
Encore un belle rencontre avec Mélissa Sekkal, une brillante journaliste qui a écrit pendant 2 ans et demi sur l'univers du mariage : robes de mariée, traiteurs, fleuristes, lieux de réception...avant de bifurquer vers la beauté chez Auféminin. Dans cet entretien, elle nous raconte son enfance en Haute-Savoie, sa découverte de l'écriture et du journalisme et nous livre un très bon conseil !
Pouvez-vous nous raconter votre enfance ?
J’ai grandi dans une petite ville Haut-Savoyarde, située loin, bien loin de Paris et de l’agitation qu’on lui connaît. Dans ma famille, la norme a toujours été à la simplicité, mais je n’ai jamais manqué de rien. Mes parents n’ont tous deux pas fait de grandes études, pour autant, cela n’a pas empêché ma mère de m’encourager du mieux qu’elle le pouvait. Tout au long de ma scolarité, j’ai constamment pu compter sur elle et son soutien inconditionnel. Elle m’a poussé à sans cesse donner le meilleur de moi-même. Bien consciente de mon amour précoce pour l’écriture, depuis petite, elle me disait : « Tu seras journaliste, ma fille ! » Moi, je n’y croyais pas : ce métier me paraissait inaccessible et je n’avais personne à qui me référer dans mon entourage. Pourtant, force est de constater aujourd’hui qu’elle avait raison dès le début.
Comment avez-vous choisi vos études ?
Après l’obtention de mon bac, j’ai eu beaucoup de mal à savoir ce que je voulais faire de ma vie. Comme bon nombre de jeunes à cet âge, j’imagine ! Je le disais, le journalisme me semblait hors de portée. À vrai dire, je n’osais même pas en rêver. Alors, je me suis d’abord dirigée vers une filière plus classique (une licence de langues, surtout parce que j’étais animée par une folle envie de voyager et de découvrir d’autres cultures). S’en est suivi un bachelor en communication et marketing, heureusement, le journalisme a fini par me rattraper sans que je m’en rende vraiment compte. Ce fut pour moi une véritable révélation : j’avais enfin trouvé ma voie !
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D’où vous vient cet amour de l’écriture ? Qu’est-ce qui est le plus facile / difficile dans l’écriture ?
J’ai toujours adoré écrire sans jamais réaliser que je pouvais en faire mon métier. Petite, j’avais un carnet dans lequel j’écrivais des poésies qui faisaient la fierté de ma mère. Aujourd’hui encore, même après une longue journée à écrire pour le travail, je me plais à reprendre mon ordinateur pour rédiger quelques lignes, mais uniquement pour moi cette fois. Cela me fait un bien fou, c’est mon exutoire.
Alors là, vous me posez une colle ! Je dirais que ce qu’il y a de plus difficile avec l’écriture, c’est d’écrire pour les autres, de parvenir à trouver les mots justes et à capter l’attention du lecteur. À l’inverse donc, ce qu’il y a de plus simple, c’est d’écrire pour soi, sans avoir à réfléchir.
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Vous avez travaillé pour Zankyou, un site de mariage, pouvez-vous nous raconter cette expérience ?
Mon expérience de pigiste pour le magazine Zankyou est très importante pour moi, car elle marque mes débuts dans le journalisme. À l’époque, je vivais à Madrid depuis quelques mois et cherchais un petit emploi à côté de celui que j’exerçais déjà sur place, dans un tout autre domaine d’ailleurs. Mon objectif alors était d’amasser le plus d’expérience possible ! Je suis tombée sur cette annonce dans laquelle il était seulement stipulé qu’il fallait « aimer écrire » pour postuler. Alors, même si je n’avais encore aucune compétence particulière dans le journalisme, mon appétence pour l’écriture m’a poussée à tenter ma chance... Durant environ deux ans et demi, j’ai écrit presque tous les jours sur l’univers du mariage : robes de mariée, traiteurs, fleuristes, lieux de réception... Tout cela n’a aujourd’hui presque plus de secrets pour moi ! Grâce à Zankyou, j’ai rédigé mes premiers papiers et j’ai enfin réalisé que je pouvais et voulais faire de l’écriture mon métier. C’est d’ailleurs en grande partie grâce à cette expérience que j’ai pu intégrer la rédaction d’aufeminin, puis celle de Beauté Test, deux magazines appartenant au groupe Unify.
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