Portrait d'Ophélie DUVILLARD, vraie serial-entrepreneure
Quelle joie de partir à la rencontre de la solaire et pétillante Ophélie Duvillard ! Cette jeune femme ultradynamique rayonne sur les réseaux sociaux et inspire énormément sa communauté à travers ses nombreuses activités ! Dans cet entretien, elle nous raconte son parcours plein d’abnégation, comment elle navigue entre ses différents business et ses projets !
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1. Peux-tu nous raconter ton enfance ?
Mon enfance jusqu’à mes 9 ans était vraiment très bien, j’habitais à Megève, dans la nature. Je faisais beaucoup de ski et de sport en général ! Mais après mes 10 ans, c'est devenu chaotique.
2. Comment as-tu choisi tes études (IUT Annecy et HEC Paris ?)
Comme je ne savais pas quoi faire après le bac et que l’IUT Annecy était réputé et me permettait de faire beaucoup de matières différentes, j’ai pu toucher à l’entrepreneuriat et également de faire une prépa aux écoles de commerce en même temps. C’était parfait, ça nous délivrait un diplôme et si je voulais faire une école de commerce, je n’avais qu’à passer une passerelle et c’était bon, ce que je n’ai évidemment pas fait.
Je cherchais une école de coaching et j’ai donc mis un message et fait un post sur LinkedIn, une personne de la formation à HEC Paris m’a appelé et m’a convaincue. Elle est chère, mais toutes les formations de coaching sont chères autant prendre une qui est certifiée par l’Etat et qui a un nom qui me permettra d’avoir des clients plus facilement.
3. Quel a été ton parcours professionnel avant la création de Cohort ?
J’étais Community/social média manager à l’âge de 16 ans pour des agences de voyage, restaurants, événements. Ensuite, j’écrivais des articles sur le web à propos de plein de choses. J’ai lancé mon blog et l’influence a également pris et en plus de tout cela, j’étais mannequin en même temps. Je faisais donc de l'influence, mannequin et blogueuse. C’est à ce moment-là que je lance ma première start up Way2up qui consiste à mettre en relation les influenceurs et les marques. J’ai vécu une année de perdition, j’étais en agence d’influenceurs cela ne me plaisait pas, mais j’ai dû le faire pour diverses raisons.
J’ai lancé mon groupe privé sur l’entrepreneuriat, le développement personnel qui a bien grandi. Cela fait 1 an et demi que je l’ai et il tourne désormais autour de la liberté, la spiritualité et la connaissance de soi. C’était un enfer de manager les paiements et la communauté sur Slack, WhatsApp et drive, puis je voyais que les créateurs devenaient de plus en plus indépendants et c’est un marché que j’ai vu et senti, j’ai lancé Cohort.
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4. D’où t’est venue l’idée de créer plusieurs boîtes : Way2up, Game Changer, Cohort ?
Tout était une réaction à des choses, lorsque j’ai vu par exemple que mes clients en community management avaient du mal à trouver des influenceurs dans différents secteurs, j’ai créé Way2up en réaction à cela. Game Changer par exemple était une envie de réutiliser mon contenu sur YouTube en podcast qui s’appelait « Mood » pour pousser mon agence d’influence. Le Club, c’est une réaction des tendances que j’ai vu aux USA par rapport au groupe privée avec membership et j’ai posé la question aux abonnés qui étaient emballés.
4. Quel est le but de chacune de ces boîtes ?
Way2up, c’est le fait de faciliter la mise en relation des influenceurs et des marques, on peut les trouver plus facilement et les contacter plus facilement.
Game changer c’est un podcast, un club et désormais un coaching également. Le but étant de trouver sa voie, progresser, se connaître, enlever ses blocages, s’allier, c’est le fait d’être en phase avec qui on est vraiment sans porter de masque ou de jouer un rôle.
Cohort, c’est pour permettre aux créateurs de devenir indépendant par le biais de création de communauté avec un membership et proposer des contenus exclusifs aux membres qui sont généralement des followers avec des audios, des lives, des vidéos, des événements…
5. D’où t’est venue la passion du podcast ?
Je n’en ai pas vraiment, ce n’est pas venu comme ça. De base, c’est pour réutiliser mon contenu YouTube. Par contre j’ai une passion pour partager, enseigner, apprendre et la passion pour le podcast d’interview est en relation avec le coaching que je fais. En coaching, on apprend à poser les bonnes questions au bon moment et se servir de son intuition. Quand je pose des questions, elles me viennent avec mon intuition, je ne prépare quasi jamais mes interviews. Je prépare l’angle, 15 min avant et quand j’arrive, je donne les idées générales qui seront abordées et les questions qui permettront d’enclencher la conversation, mais le reste marche à l’intuition.
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6. Quelle est ta plus grande fierté d’entrepreneure ?
Continuer à entreprendre !
7. Si tu pouvais inviter 3 personnes à un dîner, quelles seraient-elles ?
- Oussama Ammar c’est mon meilleur ami, car il est intéressant, agréable et c’est drôle de dîner avec lui.
- Naval Ravikant, entrepreneur et investisseur indo-américain, il est le co-fondateur, président et ancien PDG d'AngelList.
- Nassim Taleb, car il a une position arrêtée et c’est un fou quand il s’agit de débattre donc ça peut être intéressant.
8. Comment partages-tu ton temps aujourd'hui ?
J’ai des semaines qui ne se ressemblent pas. Certaines semaines, je suis à HEC, d’autres où je suis à fond sur Cohort, une autre sur les podcasts… Mais grosso modo, je fais souvent des calls avec mes équipes pour suivre les avancées. J’essaie d’être à 60-70% sur Cohort, mais je garde quand même un temps important pour mon bien-être et ma santé mentale que ce soit avec des rendez-vous avec des psys, des hypnothérapeutes, des massages et beaucoup de sport évidemment. Il faut un tout, je fais également beaucoup de siestes, car ça m’aide à résoudre plein de choses.
9. Quel est le roman (ou le film) qui t’a le plus marqué et pourquoi ?
"La chamane blanche" d’Olga Kharitidi qui m’a énormément parlé, ça m’a bousculée et en même temps aligné et éclairer sur plein de points
10. Quel est le rêve qui te reste à réaliser ?
C’est plus un chemin qu’un rêve, mais je dirais avoir de plus en plus d’impact dans la vie des gens, de grandir, me connaître et être moi-même de plus en plus.
11. Quel est le plus beau voyage que tu as réalisé ? Pourquoi ?
J’ai fait un voyage en Italie deux années de suite avec des amis proches et c’était très profond, car il y avait un mindset commun et une énergie commune inconsciente et collective. C’était beau et magique, vraiment un super voyage même si on n'a pas vraiment bougé de la maison.
12. Quel est le meilleur conseil que l’on t’ait jamais donné ?
Ne pas écouter les conseils. Super conseil, mais du coup est-ce qu’il faut le suivre et l’écouter ? Vous avez 4 h. (rires)
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13. Comment progresses-tu ?
J’ai de la chance (ou pas) mais la vie me fait faire « face » à des choses inconfortables et qui me challengent souvent, voire tout le temps donc je n’ai pas beaucoup de repos.
Sinon j’adore apprendre et être curieuse, je suis curieuse de tester plein de choses, d’être ouverte, de ne pas avoir raison, de savoir que je ne sais rien et que tout peut changer.
« The courage to not know », avoir le courage de savoir qu’on ne sait pas et de l'assumer dans le but de toujours apprendre
« I’m here to get it right not to be right », je suis là pour faire les choses bien pas pour avoir raison, c’est ce que je me répète tout le temps et pour moi ça a beaucoup de sens.
14. Quelle est ton addiction ?
Mon téléphone, le travail et l’ordi, mais je dirais surtout le téléphone.
15. Si tu pouvais murmurer quelque chose à l’oreille d’Ophélie à la sortie de d’HEC, que lui dirais-tu ?
T’as eu raison d’aller jusqu’au bout, ce n’est pas grave si tu déranges, continue et reste toi-même : continue de déranger.
16. As-tu une citation ou un proverbe qui te vient souvent à l'esprit ?
J’en ai tellement, j’utilise ça tout le temps, car pour moi, c’est un moyen d’atteindre l’inconscient en détournant l’intellect. Mais la dernière en date, c’est :
« I’m here to get it right, not to be right »
17. Que penses-tu des compléments alimentaires ? En prends-tu personnellement ?
Oui, j’en prends, pas le matin, car je jeûne donc ça fait mal au ventre, j’en prends à midi ou le soir, j’en prends pour la beauté, la forme et une fois tous les 2 ans, je fais un test avec Lavinia Ionita sur son site Dr Ionita.com quand j’ai un coup de mou.
Je fais un petit check-up de test d’immunité, de stress, d’hormones. C’est un indispensable pour moi, car j'ai un suivi énorme de la part de Lavinia sur tout le processus et sur ma santé. Tout est hyper millimétré sur ce dont j’ai besoin et à quel moment.
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18. Que penses-tu de Colette Lab ? As-tu un conseil à nous prodiguer ?
Je n’ai jamais testé, car je n’ai pas de soucis de prise de contrôle de mon poids. Un petit conseil : on ne se rend pas forcément compte tout de suite à quoi servent les pilules. Il faudrait qu’on voie le problème et la solution dès le début et ça même sur le packaging.
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